Jason Wald, vice-président des acquisitions et de la production de Neon, est de retour à Cannes et prêt à se lancer dans les affaires.

L’année dernière, l’entreprise a acquis Anatomie d’une chute pour l’Amérique du Nord. Cela signifie que les films Neon ont remporté quatre Palmes d’Or consécutives, grâce à Parasite en 2019, Titane en 2021 et Triangle de tristesse en 2022.

Avant le Festival de Cannes, Wald s’est entretenu avec THR sur le meilleur et le pire de la Croisette, ainsi que sur son moment « only in Cannes ».

La meilleure affaire à Cannes ?

Partout où l’on sert un café glacé à moitié correct et préparé rapidement. Il n’y en a que quelques-uns et ils en valent la peine.

Repas préféré à Cannes ?

Le Maschou au Suquet. J’ai l’impression que c’est une réponse tellement évidente, mais la nourriture est toujours délicieuse.

Le restaurant le plus surfait ?

Tous ces nouveaux restaurants dans la rue adjacente à La Môme.

Endroit à éviter pendant le festival ?

Ce tronçon de la Croisette, du Palais jusqu’à un pâté de maisons après le Majestic, lors des premières du soir. Calamité totale.

Votre moment « only in Cannes » ?

Ces moments aléatoires où l’on se retrouve tant bien que mal sur le tapis rouge du Lumière avec de vraies célébrités. Cependant, ce n’est pas amusant de voir des dizaines de photographes vous crier de vous écarter.

La plus grosse bête noire de Cannes ?

Vous seriez étonné pendant que vous êtes ici combien de fois quelqu’un vous dira, dans un anglais parfait avec un accent français : « Ce n’est pas possible ».

Le plaisir coupable de Cannes ?

Je n’y vais qu’une fois, mais le McDonald’s de la place principale est plutôt merveilleux.

La rencontre de célébrité la plus intéressante ?

Je me souviendrai toujours d’avoir vu Jason Statham à la table voisine dans un club un an. Il faisait un peu du punch-dance d’une manière qui, pour n’importe qui d’autre, aurait l’air idiote, mais pour lui, il avait l’air cool sans effort.

Attitude à l’égard du timing/reportage des ovations debout lors des premières ?

Une tradition amusante, mais difficile à prendre au sérieux comme point de données dans un argumentaire de vente.

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